Le top 10 des plus grands moments de l’histoire des Los Angeles Rams

Après avoir joué pendant 21 ans hors de la Californie du Sud, les matchs de présaison que les Rams ont joué au Los Angeles Memorial Coliseum ont eu l’air d’une célébration du passé, avec autant de maillots "old school" d’Éric Dickerson que de nouveaux de Todd Gurley. De plus l’organisation a tout mis en œuvre pour se reconnecter avec son passé, allant des uniformes qu’ils portaient aux présentateurs de radio et leurs efforts à embrasser leur héritage hollywoodien avec deux émissions de TV nationales.

En l’honneur de l’engagement de l’équipe à remémorer son passé, voici dix des moments les plus important de l’histoire des Los Angeles Rams.

Demandez aux Los Angeles Rams de se souvenir de leur journée la plus inoubliable au Coliseum et ils répondront le plus souvent qu’ils pensent au 9 décembre 1967. Jouant les hôtes au Super Bowl I champion Green Bay Packers, le meneur des Rams George Allen a bloqué un coup de pied et s’est rallié en moins d’une minute pour jouer une Victoire de 27 à 24. Puis le propriétaire des Rams de l’époque, Dan Reeves, a renommé le match "la plus grande victoire de tous les temps". Mais la joie a été brève, malgré le meilleur score de l’époque des NFL, une règle étrange a fait jouer les Rams dans le frais Milwaukee lorsqu’ils ont rencontré les Packers deux semaines plus tard lors du championnat de Western Conference. The Packers ont battu les Rams 28 à 7 lors de la revanche et ont également vaincu les Oakland Raiders lors du Super Bowl II.

En mai 1968, un peu plus d’un an après que Mohammed Ali ait refuse d’entrer dans l’armée pour la guerre du Vietnam, Roosevelt Grier, Deacon Jones et Lamar Lundy des Rams “Fearsome Foursome” (le quatuor redoutable) de la ligne de défense a rejoint un poignée d’autres athlètes dans l’Indiana pour faire campagne pour Bobby Kennedy de la primaire des Démocrates. Grier, Jones et Lundy avaient trois personnalités et attitudes radicalement différentes vers la course : Grier, qui a reçu le nom de Franklin Delano Roosevelt, croyait que le gouvernement pouvait avoir un changement positif ; Jones, qui avait marché avec les protestataires des droits civils en Californie du Sud 10 ans plus tôt, où il avait été chassé par des chiens, était soupçonneux de l’établissement blanc ; et Lundy, un homme religieux et fier avec une conscience sociale bourgeoise qui a passé sa vie à travailler dur pour ne pas faire chavirer le bateau entrée dans des eaux inconnues. Grier, Jones, Lundy (et dans une certaine mesure Merlin Olsen, les quatre membre du Fearsome Foursome) avaient prouvé qu’être des coéquipiers n’était pas uniquement quelque chose qui avait avoir avec le terrain, mais aussi avec la société. 

Ça a dû être l’année la plus étrange que les Los Angeles Rams n’ont jamais eu : en 1979, le propriétaire Carroll Rosenbloom s’est noyé en avril dans d’étranges circonstances, l’équipe a perdu 6 de ses 11 premiers matchs, et l’organisation avait un pied dehors concernant les plans de relocalisation vers Anaheim en 1980. Mais l’équipe de 1979 a prouvé être la plus résistante de la franchise, et personne ne pouvait mieux l’incarner que l’arrière défensif, Jack Youngblood. Menant le Super Bowl des Rams contre les Pittsburgh Steelers le 20 janvier 1980, Youngblood a joué avec une jambe cassée. “Bandé”, il y avait une rumeur comme quoi il avait été ordonné par l’entraîneur des Rams de l’époque. Les Rams ont perdu le Super Bowl XIV, mais ont gagné une légende.

Marié à la starlette hollywoodienne Jane Russell, Bob Waterfield est devenu le quarterback le plus glamour que nous ayons connu jusqu’à aujourd’hui. Waterfield n’avait plus rien de glamour lors d’un match contre les Green Bay Packers au Marquette Stadium le 12 octobre 1952, sa saison finale dans la ligue. Décrit par Elroy Hirsch comme étant “le mec le plus coriace ayant marché lors d’n rassemblement”, Waterfield a mené les Rams à égalité lors du quatrième quart à 22 points et a gagné 30 à 28, le retour le plus historique de l’histoire des L.A. Rams. Comme Vincent X. Flaherty l’a écrit dans le Los Angeles Examiner, “des matchs comme celui des Rams et le Rifle [Waterfield] joué Dimanche sont ceux qui marque la différence dans le domaine du football professionnel, offrant une touche supplémentaire de qualité qui en fait un excellent match sur le terrain.”

Les Rams de 1951 avaient l’une des attaques les plus puissantes de l’histoire des NFL. Les quarterbacks Bob Waterfield et Norm Van Brocklin avaient les meilleurs corps de la ligue menés par la menace Elroy "jambes folles" Hirsch et Tom Fears. Le jeu de passe a été complimenté par le célèbre “Bull Elephant” de “Deacon” Dan Towler, Paul “Tank” Younger et Dick Hoerner. Lors d’un match contre les New York Yanks au Coliseum le 28 septembre 1951, Van Brocklin a battu le record des passes lors d’un match 554, un record encore d’actualité plus d’un demi-siècle plus tard.

Le 25 août 1948 au Gilmore Stadium (où CBS se trouve actuellement et où les Rams ont fréquemment fait des mêlées à l’époque), l’équipe a maintenu un match lors duquel les Rams ont porté pour la première fois des casques avec des cornes peintes dessus, devenant la première équipe NFL à avoir un logo sur leur casque. Conçu par l’ailier et ancien étudiant en art Fred Gehrke, les casques emblématiques ont été accepté avec admiration. Il y a même des comptes pour les Rams à cornes qui ont été félicités d’une standing ovation lorsqu’ils sont entrés sur le terrain ce jour-là. À ce moment-là, les couleurs d’un uniforme pouvaient communiquer quelque chose au sujet de l’identité de l’équipe, mais ne jamais l’accepter pleinement comme ça. Il semblait que les Rams d’Hollywood n’étaient pas uniquement dans une compétition de sport, mais qu’ils jouaient le rôle d’une autre créature. 

Willie “Flipper” Anderson a battu le record du plus grand nombre de passes reçues lors d’un seul match deux mois plus tôt, mais le moment pour lequel il sera toujours reconnu était sa prose du match gagnant contre les Giants le 7 janvier lors de NFC Divisional Playoffs. Anderson ne s’est pas arrêté après avoir passé la ligne de but et a continué de courir hors du terrain, vers l’entrée des joueurs sur le terrain, et est vraisemblablement entré dans les vestiaires des Rams ; mais certains fans des Rams dissent qu’il a juste continué de courir vers l’Ouest sur Interstate 80 (et doit encore courir). Ce fût certainement les dernières quelques secondes d’un match les plus spectaculaires de l’histoire des L.A. Rams.

Le légendaire ailier arrière de Lincoln High School et de l’UCLA, Kenny Washington a rompu les barrières de couleur de NFL en 1946 lorsque lui et son pote Woody Strode ont signé pour les Los Angeles Rams. Bien après son premier ordre et avoir eu une opération chirurgicale au genou cinq fois avant de rejoindre l’équipe, Washington était l’ombre de son ancien lui lorsqu’il a rejoint les Rams. Mais le 2 novembre 1947, les fans ont été témoin d’une étoile filante lorsque Washington a rompu une course de 92 passes contre les Chicago Cardinals, encore le record de l’équipe pour la course la plus longue. Washington est peut-être le plus grand joueur du match et l’a bien démontré. 

Lorsque Eric Dickerson a battu le record d’une saison d’O.J. Simpson le 9 décembre 1984, il semblait que le running back des Rams était destiné à avoir une vie semblable à son prédécesseur. Après tout, comme Simpson, Dickerson avait un charme au style hollywoodien, une maison à Los Angeles et un style de course définit par la vitesse. Aujourd’hui, Dickerson vit à Calabasas et est le symbole adoré de la renaissance des Rams de Los Angeles, alors que Simpson est un prisonnier 1027820 dans le Nevada. Cinq autre running backs ont éclipsé Simpson depuis 1984, mais personne n’a surpassé Dickerson, dont le record de la saison est probablement le point fort des 15 saisons des Rams à Anaheim.

Lors d’une journée à 70º le 23 décembre 1951, avec 7:35 restantes lors du match du championnat NFL, le quarterback des Rams Norm Van Brocklin a appelé un jeu appelé “Red right, X-Y post”. Il a lancé la balle loin vers Tom Fears, qui a passé deux défenseurs en route vers une touche de 73 passes et une victoire renversante de 24 à 17 pour les Los Angeles Rams contre les Cleveland Browns. Le DuMont Television Network a payé 75000$ pour diffuser le match et l’attaque aérienne et bouillante des Los Angeles Rams a été l’attraction parfaite pour que le championnat NFL soit diffusé dans tout le pays. Le football professionnel n’avait pas à être brutal, il pouvait aussi être glamour.

Joshua Neuman est le créateur et hôte de le plus beau spectacle sur gazon, un podcast qui explore le passé, le présent et le futur des Los Angeles Rams.